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Risque
naturels miners & technologiques
Arrêté du 13 octobre
2005 portant définition du modèle d'imprimé pour l'établissement de l'état des
risques naturels et technologiques
Article 1er de l'arrêté du 13 octobre 2005
L'annexe au présent arrêté définit le modèle d'imprimé pour
l'établissement de l'état des risques naturels et technologiques prévu par le
deuxième alinéa du I de l'article L. 125-5 du code de l'environnement [1]
Article 2 de l'arrêté du 13 octobre 2005
L'imprimé est librement disponible en préfecture,
sous-préfecture et en mairie et téléchargeable à partir du site internet du
ministère chargé de la prévention des risques majeurs.
Article 3 de l'arrêté du 13 octobre 2005
Le présent arrêté sera publié au
Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 13 octobre 2005
Qui doit et comment remplir l'état des risques naturels et
technologiques?
-Lors de toute
transaction immobilière en annexe de tout type de contrat de location écrit, de
réservation d'un bien en l'état futur d'achèvement, de la promesse de vente ou
de l'acte réalisant ou constatant la vente d'un bien immobilier ou non bâti.
Quelles sont les personnes concernées ?
-Aux termes des articles L. 125-5 et R. 125-23 à 27
du code de l'environnement, les acquéreurs ou locataires de bien immobilier, de
toute nature, doivent être informés par le vendeur ou le bailleur, qu'il
s'agisse ou non d'un professionnel de l'immobilier, de l'existence des risques
auxquels ce bien est exposé.
-Un état des risques, fondé sur les informations transmises par le préfet
de département au maire de la commune où est situé le bien, doit être en annexe
de tout type de contrat de location écrit, de la réservation pour une vente en
l'état futur d'achèvement, de la promesse de vente ou de l'acte réalisant ou
constatant la vente de ce bien immobilier qu'il soit bâti ou non bâti.
Quel est le champ d'application de cette obligation ?
-Cette obligation d'information s'applique dans
chacune des communes dont la liste est arrêtée par le préfet du département,
pour les biens immobiliers bâtis ou non bâtis situés :
-Dans le périmètre d'exposition aux risques délimité
par un plan de prévention des risques technologiques ayant fait l'objet d'une
approbation par le préfet ;
-Dans une zone exposée aux risques délimitée par un
plan de prévention des risques naturels prévisibles approuvés par le préfet ou
dont certaines dispositions ont été rendues immédiatement opposables en
application du code de l'environnement (art. L. 562-2) ;
-Dans le périmètre mis à l'étude dans le cadre de
l'élaboration des risques technologiques ou d'un plan de prévention des risques
naturels prévisibles prescrit par le Préfet ;
-Dans une des zones de sismicité I a, I b, II ou III
mentionnées à l'article 4 du décret du 14 mai 1991.
N.B. : Le terme bien immobilier s'applique à toute
construction individuelle ou collective, à tout terrain, parcelle ou ensemble
des parcelles contiguës appartenant à un même propriétaire ou à une même
indivision.
Où
consulter les documents de référence ?
Pour chaque commune
concernée, le préfet du département arrête :
-la liste des risques naturels prévisibles et des
risques technologiques à prendre en compte ;
-la liste des documents auxquels le vendeur ou le
bailleur peut se référer.
L'arrêté préfectoral
comporte en annexe, pour chaque commune concernée :
-Un ou plusieurs extraits des documents permettant
de délimiter les zones de la commune exposées aux risques pris en compte ;
-Une fiche permettant de préciser la nature et, dans
la mesure du possible, l'intensité des risques dans chacune des zones et
périmètres délimités par le plan prévention des risques naturels ou
technologiques et dans les zones de sismicité I a, I b, II ou III.
Le préfet adresse copie de l'arrêté
au maire de chaque commune intéressée et à la chambre départementale des
notaires.
L'arrêté
est affiché dans les mairies de ces communes et publié au recueil des actes
administratifs de l'Etat dans le département.
Un avis de publication de l'arrêté
est inséré dans un journal diffusé dans le département. Les arrêtés sont mis à jour :
-lors de l'entrée en vigueur d'un arrêté préfectoral rendant immédiatement
opposables certaines dispositions d'un plan de prévention des risques naturels
prévisibles, ou approuvant un plan de prévention des risques naturels
prévisibles ou un plan de prévention des risques technologiques, ou approuvant la
révision d'un de ces plans ;
-lorsque des informations nouvelles portées à la connaissance du préfet
permettent de modifier l'appréciation de la sismicité locale, de la nature ou
de l'intensité des risques auxquels se trouve exposée tout ou partie d'une
commune faisant l'objet d'un de ces plans.
Les documents mentionnés ci-dessus peuvent être consultés en mairie des
communes concernées ainsi qu'à la préfecture et dans les sous-préfectures du
département où est situé le bien mis en vente ou en location. Certains peuvent
être directement consultables sur internet à partir du site de la préfecture de
département.
Qui établit l'état des risques ?
-L'état des risques est établi directement par le vendeur ou le bailleur,
le cas échéant avec l'aide d'un professionnel qui intervient dans la vente ou
la location du bien.
-Cet état doit être établi moins de 6 mois avant la date de conclusion de
tout type de contrat de location écrit, de la réservation pour une vente en
l'état futur d'achèvement, de la promesse de vente ou de l'acte réalisant ou
constatant la vente du bien immobilier auquel il est annexé.
-Il est valable pour la totalité de la durée du contrat et de son
éventuelle reconduction. En cas de colocation, il est fourni à chaque
signataire lors de sa première entrée dans les lieux. Le cas échéant, il est
actualisé en cas d'une entrée différée d'un des colocataires.
Quelles informations doivent figurer ?
-L'état des
risques mentionne la sismicité et les risques naturels ou technologiques pris
en compte dans le ou les plans de prévention et auxquels le bien est exposé.
Cet état est accompagné des extraits des documents de référence permettant de
localiser le bien au regard de ces risques.
Comment remplir l'état des risques ?
-Il suffit de
reporter ou bien, les informations contenues dans l'arrêté préfectoral et dans
les documents de référence : situation au regard du ou des plans de prévention,
nature des risques encourus et sismicité locale.
Dans quel délai l'obligation est-elle applicable ?
-L'état des risques
est dû à compter du premier jour du quatrième mois suivant la publication de
l'arrêté préfectoral au recueil des actes administratifs dans le département et
en toute hypothèse à compter du 1er juin 2006.
L'obligation
d'information sur un dommage consécutif à une catastrophe naturelle ou
technologique.
Dans le cas où la
commune a fait l'objet d'un ou plusieurs arrêtés de reconnaissance de l'état de
catastrophe naturelle ou technologique, et si le bien a fait l'objet d'une
indemnisation particulière, il convient d'annexer au contrat une déclaration du
ou des sinistres indemnisés et dont on a connaissance. Cette déclaration ne
fait pas l'objet d'un imprimé particulier. La conservation de l'état des
risques: Le vendeur ou le bailleur doit conserver une copie de l'état des
risques daté et visé par l'acquéreur ou le locataire, pour être en mesure de
prouver qu'il a bien été remis lors de la signature du contrat de vente ou du
bail dont il est une composante.
[1] L'arrêté et
l'annexe seront publiés au Bulletin officiel du ministère de l'écologie et du
développement durable. Pour l'état des risques naturels et technologiques, voir
:
http://www.prim.net/professionnel/procedures_regl/r3_IAL/ImprimeIALmodêle_arrete_1.pdf
JULLET 2017 ERNMT = RAPPEL
RADON
Le radon est un gaz rare, radioactif,
d'origine naturelle. Il est particulièrement présent dans les régions
granitiques. Il migre dans l'atmosphère à travers les pores du sol et les
fissures des roches ou matériaux de construction.
LOCATION VENTE = INFORMATION SUR LE RADON
Le radon s’invite dans l’état des risques naturels et technologiques, au
plus tard le 1er juillet 2017
Les acquéreurs et
locataires de biens immobiliers devraient bientôt disposer d’une information
sur le risque d’exposition ou non à ce gaz rare.
Aussi, le gouvernement a souhaité mettre en place une
information préventive des acquéreurs ou des locataires en la matière, en
intégrant la présence ou non d’un risque d’exposition au
radon dans l’état des risques naturels et technologiques
Ce complément d’information, résultant de l’ordonnance du 10 février
2016 portant diverses dispositions en matière nucléaire, entrera en vigueur à
une date qui sera fixée par décret en Conseil d’État et au plus tard le
1er juillet 2017 (art. 43 de l’ordonnance).
Comme les zones à risques naturels, miniers ou technologiques,
les zones à potentiel radon seront définies par voie réglementaire. Un premier
zonage existe déjà et est consultable sur le site du ministère de
l’environnement.
Il est, pour l’instant, basé sur les 31 départements
répertoriés comme prioritaires face au risque radon. Toutefois, une
cartographie plus ciblée, pouvant aller jusqu’à l’échelle de la commune,
devrait certainement voir le jour comme le préconise l’Institut de
radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
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